Au début de l'année 2016, le cabinet vétérinaire de Le Donjon (03130) à reçu en urgence une petite chatte couleurs écaille-de-tortue qui se trouvait dans un état critique dû à un câble métallique lui enserrant la taille et servant aux braconniers pour la pose de collets. L'un des vétérinaires a affirmé que ce n'était malheureusement pas la première fois qu'il tombait sur un cas comme celui-là.

D'après la vétérinaire qui l'a prit en charge l'animal blessé subissait les affres de la faim depuis très longtemps, son poids était passé de 4 à 2 kg, signifiant que la pauvre bête était restée prisonnière du piège plusieurs semaines d'affilées sans pouvoir se nourrir.

Une fois le collet coupé à la pince et enlevé de la taille de l'animal blessée, une odeur pestilentielle émana de l'énorme blessure rouge vif, démontrant une plaie purulente.

L'animal blessé est resté plusieurs heures aux soins de la vétérinaire qui, grâce à ses compétences, l'a sauvé d'une mort certaine. Par la suite la petite chatte à dû être ramené au cabinet vétérinaire tous les 2 jours durant plusieurs semaines pour la désinfection de la plaie, de plus, plusieurs semaines d'antibiotique ont été nécessaires à cause de la gravité de la blessure et la pauvre bête a été obligée de rester enfermée dans une pièce, au calme, durant 3 bons mois avant d'avoir de nouveau la possibilité de sortir au grand air. Il lui aura fallu encore quelques semaines supplémentaires pour se sentir de nouveau à l'aise dehors, le traumatisme émotionnel ayant été encore plus critique que le physique.

Cette histoire ce fini bien, car cette jolie petite chatte écaille-de-tortue c'est complètement rétabli.

Cependant il faut tout de même savoir que les cas comme celui-ci se finissent rarement aussi bien.

Dans la plupart des cas l'animal pris au piège d'un collet mourra de ses blessures ou de faim bien avant que le braconnier daigne récupérer sa prise.

Du côté des autorités qu'en est t'il ?

La maîtresse de l'animal est allée porter plainte à la gendarmerie. Ces derniers ont mis au dossier l'attestation de la vétérinaire en charge, des photos montrant clairement les dégâts corporels qu'a subit l'animal et le collet artisanal à été placé sous scellé. Après avoir rempli et signé la déclaration la maîtresse de l'animal à demander ( bien naïvement ) comment allait se dérouler la suite des événements.

À votre avis ?

La gendarmerie lui a clairement stipulé que tant qu'elle ne leur fournirait pas l'identité du braconnier il ne pourrait rien faire de plus. L'identité du braconnier étant complètement inconnu de cette pauvre femme, elle s'est senti complètement dépité, ne sachant bien évidement pas comment elle allait pouvoir trouver cette information qui, à ces yeux, était d'une importance capitale pour que la justice soit rendue comme il se doit.

Elle a donc contacté la mairie de Saint-Léon ( 03220 ), une femme lui à répondu précipitamment qu'elle allait mener sa petite enquête puis c'est empressé de raccrocher. La maîtresse de la petite chatte c'est bien évidemment sentit rassuré, ayant toute confiance en les dires de cette représentante du maire et à patiemment attendu.

Quelques semaines plus tard, n'ayant pas eu de nouvelles, elle rappelle la mairie de Saint-Léon ( 03220 ) et découvre, à son grand désarroi, que la dame qui lui répond ce jour-là n'est pas du tout au courant de son histoire (autant pour la petite enquête !), mais lui promet d'en parler au maire.