Le p'tit journal rural qui fait Meuh !


 Débecquer des bébés,

 aucune limite au sadisme !

L'épointage, également appelé débecquage ou ébecquage est un procédé utilisé sur les très jeunes poussins et consistant à leur amputer le bout du bec, avec une lame chauffée à blanc, dans le but de pouvoir entasser de manière scandaleuse et abject des poules pondeuses sur une superficie bien trop restreinte en vue de la quantité de gallinacés impliqués, engendrant de nombreux troubles du comportement.

 

Sachez également que l'épiderme du bec de ces oiseaux est constitué de papilles dermiques jouant un rôle essentiel dans la différenciation tactile et contient une quantité importante de récepteurs sensoriels dont celui de la douleur.

 

Imaginez vous coincer à cent dans une pièce de 70 mètres carré, mal ventilée et dégageant des odeurs immondes de sueur et d’excréments, durant une année, et ayant pour seule réconfort le droit de sortir en plein air deux heures par semaine dans un enclos, disons, de 100 mètres carré.

Votre comportement en serait-il changé ? Indubitablement !

Mais que faire alors ? Si l'on suit la logique appliquée aux poussins, au lieu de vous permettre d'avoir plus de liberté en étant plus humain, nous allons vous arracher toutes les dents durant l'enfance pour être sûr que vous ne vous mettiez pas à vous blesser en vous mordant les uns les autres. Car c'est ce qui arriverait forcement avec un tel scénario ! Et oui !

 

Imaginez le calvaire de milliers d'oiseaux entassés, estropiés, obligés de se côtoyer sans avoir la possibilité d'un peu d'intimité durant une année, avant de finir en poule-au-pot. Car point de belle retraite pour remercier ces poules, que l'on fait pondre en abondance, les faisant vieillir avant l'heure en les affaiblissants, pour satisfaire nos appétits de carnistes assoiffés de chair morte.

 

Alors, vous l'aurez compris, pour empêcher le piquage au sang de ses pondeuses maltraitées, nous leur allouons un espace naturel d'une superficie plus harmonieuse et adéquate, correspondant mieux à leur milieu naturel...

Brrrrrrout, mais que dis-je ??? J'ai complètement perdu la tête !!!

Non, bien sûr que non, nous ne leur allouons sûrement pas d'espace en plus, ni plus de respect, bien sur que non ! Nous avons trouvé un moyen bien plus simple, meilleur marcher, beaucoup plus lâche et extrêmement douloureux (car rien n'ai aussi bon sans la souffrance occasionnée à autrui n'est-ce pas ? ). Alors quoi de plus normal que d'ébecquer ces pauvres bébés oiseaux esclaves ! La race humaine est devenue tellement limitée intellectuellement qu'elle ne se rend même plus compte des horreurs qu'elle cautionne ! Ou alors elle s'en fout bel et bien !? Belle dégénérescence, vous ne trouvez pas ?

 

Les élevages concernés sont les élevages dit de « plein air » ou « bio », ce qui signifie, en clair, que les poules ont le droit de sortir quelques heures par semaines seulement, le reste du temps elles restent enfermées. Je sens là que certain vont alors prétexter qu'il vaut mieux cautionner l'élevage en batterie, oui, oui, je le sens ! Mais si vous savez, ces petits spécistes qui crient au nazisme dès qu'on leur parle de véganisme ( c'est du vécu ), se croyant plus malins que les autres...

Donc, pour répondre, je vous affirme  que non, l'élevage en batterie est pur infamie !

 

Faire souffrir ça connaît l'humain, n'est-ce pas ? Plus il y a de douleurs et de tortures, plus la race humaine prend son pied, eh oui c'est comme ça, nous sommes LA sale race de cette planète !

 

 

Janvier 2017.

C.C.

 

 

 

Et pour les personnes désireuses d'en connaitre un peu plus sur le sujet je vous invite à lire ce dossier :

 

 

http://unamourvache.info/wp-content/uploads/2013/01/debecquage.pdf



 Éjointage,

une pratique infâme !

Nous les humains, n'avons de cesse d'imaginer les pratiques les plus cruelles et les tortures les plus exécrables pour notre seul bon plaisir et toujours, évidement, au détriment des animaux, et de Mère Nature, qui subissent constamment notre monstruosité insidieuse. Inexcusable !

 

Arrêtons de nous trouver des excuses, de nous cacher derrière cette fausse ignorance tel des imbéciles heureux. Absolument rien ne justifie de tels actes et absolument rien ne changera la réalité. La vérité : nous torturons impunément les animaux, nous le faisons sciemment, en toute connaissance de cause, ce qui fait de l'être humain l'individu le plus abominable de cette planète.

 

L'éjointage, aussi appelé désailage, est une de ces pratiques barbare que nous affectionnons tant, et il faut être un arriéré indolent et sadique pour agir de la sorte !

Vous vous offusquez d'un tel langage et de l'utilisation de certains adjectifs ? Alors attendez de lire la suite et vous verrez que mon langage est tout ce qu'il y a de plus censé.

 

Si vous cherchez sur le net des informations sur cette pratique vous pourrez lire une multitude de phrases censées excuser ce comportement ignoble, en comparant par exemple, les os à de la peau ou à des ongles pour vous faire croire que les oisillons ne souffrent pas. Voici quelques citations prises au hasard : « Est-il cruel de se percer les oreilles pour y mettre des boucles ? » ou encore « c'est comme se couper les ongles à ras »...

Vous conviendrez maintenant, qu'il n'y a bien que des imbéciles pour proférer pareils inepties.

 

Donc pour ces bienheureux ignares je vais vous expliquer en quoi consiste le désailage. Il s'agit de couper un membre, plus précisément le métacarpe de l'aile de l'oiseau, ce qui correspond chez l'humain à une amputation de la main. UNE AMPUTATION ! Vous vous sectionnez la main lorsque vous vous coupez les ongles ? Les gens ressortent-ils sans oreille après s’être fait percer les lobes ? Évidement que non ! Mais ce n'est visiblement pas clair pour tout le monde et il est complètement stupide de comparer la mutilation d'un os avec un trou dans un lobe ou un ongle taillé un peu court.

 

Malheureusement, cette pratique est encore aujourd'hui extrêmement répandu chez les « chasseurs contemporains", les propriétaires d'oiseaux exotiques et chez les éleveurs de volailles qui sont tous trop fainéants pour se décider à ne couper que quelques plumes de l'aile de leurs oiseaux deux fois par an. La taille des rémiges a pourtant exactement le même effet que l'éjointage, c'est à dire d’empêcher l'oiseau de voler, mais sans la torture puisque la coupe de plumes est indolore.

 

Et une dernière information, sommes toute capitale, sachez qu'une poule ou tout autre oiseau domestique capable de voler ne s’enfuira jamais s'il est heureux là ou il est. À bon entendeur !

                            Août 2016

                               C.C.


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Aile d'oiseau

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