Le p'tit journal rural qui fait Meuh !
Station d’épuration,
un leurre à chier !
Cherchez sur le net des explications sur les procédés utilisés pour traiter les déchets des stations d'épurations et vous allez vite vous retrouver ensevelis sous un amoncellement d’informations très techniques, de terme chimique, scientifiques et clairement ciblés et de ce fait bien souvent incompréhensible pour la plupart des gens. De la poudre aux yeux, de belles théories pour tromper les citoyens, comme d'habitude !
Quand est-il donc dans la vrai vie ?
Prenons l'exemple de Saint-Léon ( 03220 ), croyez-vous que les déchets, boues, et autres résidus soient transformez de manière chimique, suivant des traitements quelconque, un procédé savamment mis en œuvre pour recycler convenablement cette pollution et ainsi éviter la contamination des sols et des ruisseaux ?
Que vous êtes naïfs !
Les employez de la commune récupèrent votre merde ( soyons honnête voulez-vous ), pour en faire quoi ? A votre avis ? Non, vraiment, vous ne voyez pas ? Bon allez je vous le donne en mille ! Eh bien les employés de la commune de Saint-Léon ( 03220 ), après avoir vidé les cuves de la station d'épuration, des déchets (de votre merde rappelons le), vont ensuite transporter cette pollution dans la carrière la plus proche, hé oui ! La carrière de Saint-Léon.
Un beau geste pour l'environnement ne trouvez-vous pas ? Sachant que la majorité des Saint-Léonois sont des personnes âgées qui avalent leur kilo de médicaments toutes les semaines, je vous laisse deviner le résultat sur l'environnement immédiat. Vos impôts ne partent pas en l'élaboration de moyens vous permettant d'avoir une vie plus saine et plus éthique, mais dans l'entretien d'un terrain de football seulement destiné à une bande de vieux con alcooliques *, qui oublient, une fois sur deux, d’éteindre ses immenses lampes extérieures qui consomment une quantité phénoménale d'électricité.
Mais je ne doute pas que la pratique soit répandu à nombre de communes Françaises, désireuses de se mettre de l'argent dans les poches au détriment de l'environnement.
Décembre 2016
C.C.
* Désolées d'être aussi franc, mais c'est ce que devrait être tout bon journaliste ! Et puis il faut bien que quelqu'un le soit sur cette foutue planète pleine de menteurs. Non ?
Les Néonicotinoïdes,
produits hautement toxiques employés comme insecticides.
Voyez-vous moins d'insectes pollinisateurs dans votre jardin depuis quelques années ? Vos colonies d'abeilles meurent et vos ruches restent vide ? C'est normal ! Tout ce qu'il y a de plus normal en fait, enfin si l'on considère la norme actuelle comme normal évidement !
C'est le résultat de l'utilisation éhonté des pesticides de la famille des néonicotinoïdes. Après tout, en dehors des apiculteurs et des quelques « excentriques écolos » qui savent ce qu'est le respect et l'amour pour la faune et la flore de cette planète, qui ça intéresse ? Et oui, vous vous dites que ça ne vous affectera probablement pas vous, mais seulement vos enfants et les descendances à venir, alors ou est le souci n'est-ce pas ? Que répondre à cela ? Rien !
C'est un sujet connu de tous mais qui n'inquiète personne ou presque et rien ne sera malheureusement fait avant qu'il ne soit trop tard et que l'on ne puisse plus que constater l'ampleur irréversible des dégâts commis en toutes impunités. Je ne vais donc pas m'appesantir sur le sujet mais je souhaitais tout de même vous faire un petit récapitulatif, puisque que c'est devenu d'actualité dans nos campagnes d'Allier depuis quelques années déjà.
"Promenons-nous dans les bois, Pendant que le loup y est pas." Vous souvenez-vous de cette petite comptine que vous chantiez enfant ? Maintenant les paroles ont bien changé...
"Promenons-nous dans les champs, Pendant qu'le néonicotinoïdes y est pas."
C'est triste à dire mais si l'on craignait le loup, pour de mauvaises raisons, nous ne craignons point les pesticides, pour les mêmes mauvaises raisons, pesticides pourtant bien plus mortels que ces pauvres loups que nous avons exterminés sans le moindre regret ni remord.
Le monde est décidément bien trop étrange et incompréhensible à mon goût.
Mais je m’égare là. Revenons-en à nos moutons, pardons je voulais dire à nos chers pesticides si précieux à nos yeux.
Donc, ce qu'il faut savoir sur les néonicotinoïdes :
Des études en Amérique et en Écosse ont prouvé l'action destructrice des néonicotinoïdes sur les pollinisateurs. Entre autre, une étude publiée le 29 janvier 2015 dans le « Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology » à démontrer que de faibles taux de néonicotinoïdes suffisent à détériorer les cellules nerveuses des pollinisateurs engendrant ainsi un dysfonctionnement mitochondrial des neurones et aboutissant à des déficits neuraux à long terme. Les neurones de leur cerveau ne pouvant plus fonctionner correctement, les pollinisateurs ne peuvent plus, entre autre, reconnaître l'odeur des fleurs ( mellifères pour les abeilles ) ou mémoriser leur trajet pour retourner dans leur colonie.
Le résultat de ce constat est la disparition des colonies de bourdons, d'abeilles, etc, etc. Mais ce n'est pas tout, il faut toujours compter avec l'effet papillon ! Et oui, on constate également une diminution très inquiétante des oiseaux communs insectivores, et la pollution des eaux en néonicotinoïdes engendre l'extinction de la microfaune des rivières et par ce biais la disparition de leurs prédateurs comme les batraciens... Etc, etc !
Lorsque les agriculteurs sèment leurs graines de maïs dans les champs allez donc voir leur couleur. Si elles sont rose bonbon, c'est que ces semences de maïs sont enrobées de pesticides de la famille des néonicotinoïdes. Dans nos campagnes, entre Sorbier et Saint-Léon ( 03220 ) les feuilles de maïs servent de fourrage aux éleveurs de bovins, bovins qui finissent ensuite dans vos assiettes, juste au cas ou vous n'auriez pas suivi...
Bon appétit !
Juillet 2016
C.C.
